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L’enchaînement importer de l’étranger que l’on trouve dans les exemples suivants est considéré comme pléonastique.
Exemples fautifs :
- L’électricité consommée aux États-Unis est en grande partie importée de l’étranger.
- Les riches tissus qui décorent cette pièce ont été importés de l’étranger.
- Cette boutique renommée importe tous ses vêtements de l’étranger.
En effet, le verbe importer a le sens d’« introduire dans un pays des produits en provenance de pays étrangers » et la locution de l’étranger signifie « d’un pays ou d’un ensemble de pays autres que celui dont on est citoyen ». Il y a donc redondance puisque chacun des deux mots renvoie à un apport venant de l’extérieur.
On écrirait plus correctement :
- L’électricité consommée aux États-Unis provient en grande partie de l’étranger.
- Les riches tissus qui décorent cette pièce ont été importés.
- Cette boutique renommée achète tous ses vêtements à l’étranger.
Le verbe importer est un emprunt au latin classique importare « porter dans »; ce verbe a également pu subir l’influence du verbe anglais to import, qui a la même origine latine.
Au Québec, le verbe importer connaît parfois une extension de sens puisqu’il peut s’employer au sens d’« introduire, acheter des produits en provenance d’une autre province ».
Exemple :
- L’été, les pêches vendues dans nos supermarchés sont importées de la vallée du Niagara, en Ontario.
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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